Juste un petit compte rendu de ce que j'ai retenu du stage, pour les absents. On en reparlera sûrement mardi soir en cours.
3 choses sont souvent ressorties des techniques et des paroles des professeurs.
1 - bouger ses jambes. C'est une chose qu'on entend souvent en cours et qu'on pense savoir, mais en fait on ne le comprend pas. Les 2h du soir ne suffisent pas à assimiler physiquement cette attitude. J'ai été tellement crevée lors du premier jour de stage que j'ai du par la force des choses changer ma façon d'effectuer les techniques, pour ne pas me fatiguer encore plus. Le mouvement est venu tout seul quand au bout de plus de 7h d'entraînement, on voit que rester bloqué sur des clés ou des projections et forcer sur les articulations d'Uke nous fatigue. Ce n'est pas le buste qui fait passer oni kudaki ou musha dori. Ce sont les jambes, et donc en bougeant ses jambes, on arrive à trouver un placement plus ou moins naturel qui va contribuer au déséquilibre d'Uke sans aucune résistance.
2 - travailler bas. La puissance est dans le sol et dans les jambes. Pour contrer une projection, baissez-vous. Pour donner un coup de poing, restez bas. On sent de suite la différence.
3 - effectuer les techniques sans précipitation. A notre niveau, il n'est pas possible de passer les techniques rapidement. Si on le fait, c'est de la précipitation et pas de la vitesse. On peut faire les choses rapidement mais en étant décontracté. Dans la précipitation, il n'y a que de la tension. Plus on va doucement, plus le corps est détendu. Cela permet de comprendre comment le corps réagit de façon mécanique aux techniques appliquées. Ce n'est qu'à un niveau plus élevé qu'on saura instinctivement comment Uke va réagir et qu'on pourra faire les techniques sans penser.
Voilà. On pourra toujours en reparler demain. a++
Sujet: Shidoshikaï - 26 au 28 Octobre 2007 
