Saya - le fourreauIl est normalement constitué de bois (laqué ou non, ceux des shirazaya ne sont pas fréquemment vernis par exemple)
L'art de rengainer le sabre correctement sans se blesser ou ternir la lame est appelé
No to.
L'art de dégainer le sabre du fourreau, en effectuant différentes coupes est appelé
Iaï do.
Certains fourreaux peuvent être entourés d'ito et décorés d'armoiries.
Les Ninja pouvaient parfois porter une arme au saya légèrement plus long où ils pouvaient dissimuler des armes.
Sageo - la cordeLe sageo avait plusieurs usages, notamment de nouer les manches du kimono ou d'attacher le hakama lors d'une confrontation imminente.
Pour maintenir le sabre, il était noué au obi (ceinture) pour empêcher le saya de glisser.
Fuchi Kashira - les accessoiresLa kashira est l'accessoire fixé au bout de la tsuka. Elle est parfois ornementale, et presque toujours considérée comme signature de l'artisan qui a créé le sabre.
Le fuchi se situe juste sous la tsuba.
Leur fonction est double: maintenir la tsuka à la lame et maintenir le ito en place.
Nakago - la soieLe nakago est la partie de la lame maintenue et cachée dans la tsuka. Il est maintenu par deux bouts de bambou. Plus le nakago est profond, plus le sabre sera robuste.
Tsuka - la poignéeSouvent faite de bois, couvert de peau de raie et enroulée d'un ito.
Autrefois, les tsukas mesuraient souvent 38cm. Cette longueur permettait à l'utilisateur d'améliorer son contrôle.
Tsuba - la gardeOn trouve de très nombreux styles de tsubas, chacune étant une oeuvre d'art en elle-même.
Il s'agit de la partie qui sépare la tsuka de la lame (ken). Elle protège les mains de tout glissement vers la lame ou de tout coup porté par l'ennemi.
Les shirazaya n'ont pas de tsuba.
shirazaya
Same - peau de raieElle recouvre la tsuka et est souvent blanche et bosselée.
Ito - la corde recouvrant la tsukaSeule les cordes enroulées de façon spécifique pour les tsukas sont appelées ainsi.
Menuki - autres accessoiresSitué sous le ito, ils sont souvent ornementaux et signe de fabrication de l'artisan.
Mekugi - les chevilles de bambouservent à maintenir le nakago et la tsuka en place.
Habaki - le colPièce rectangulaire, en laiton ou fer, qui entoure la lame sous la tsuba. Avec le nakago, il maintient la lame en place.
Ken - la lameLa forge de la lame incluait l'utilisation d'un carbone pur, chauffé et replié sur lui-même plus de 200 fois, recouvert ensuite d'argile, rechauffé à très haute température puis trempé dans l'eau pour le refroidir.
Les meilleures lames pouvaient transpercer trois à quatres personnes. L'évolution des lames (courbe et épaisseur, style de forge...) a évolué (voir futur article sur ces différentes évolutions).
Attention: parce que la lame est composée de carbone pure, ne jamais la toucher au risque de l'abîmer (et de vous couper!). Veiller à ce qu'elle soit toujours huilée.
Hamon - la ligne de trempeLa température et le refroidissement rapide de la lame aboutit à la création d'un motif sur le bord de la lame, souvent en forme de vague.
Il est aléatoire.
Hada - le grainLe grain est difficile à voir, mais en observant la lame à la bonne lumière, on peut le déceler. A ne pas confondre avec le hamon!
Hi - l'arrêteOn trouve différents types de hi et leur usage est toujours sujet à discussion. Il s'agit en fait d'une gorge qui courre le long de la lame sur le bord plat. On dit qu'il permet au sang de s'écouler, ou qu'il est d'intérêt purement esthétique.
Kissaki - la pointeC'est cette partie qui est utilisée pour couper.
photos et schémas explicatifs à venir